Quelques femmes inspirantes de Canada Malting Co
Comment ils se sont retrouvés à travailler dans l'industrie du malt et de la bière!
Notre équipe à Cryer Malt s’est récemment entretenue avec quelques employées, actuelles et anciennes, de Canada Malting Company pour discuter de ce qui les a menées vers le secteur du maltage et de la bière, et de ce qu’elles aiment de leur travail.
Ces femmes sont Camille Allonneau (directrice des ventes, Prairies canadiennes), Taylor Stigings (coordonnatrice des silos-élévateurs) et Lori Reams (superviseure de la production et actuellement en poste aux installations de Barrett Burston Malting à Geelong), toutes des femmes jouant un rôle crucial dans le processus de maltage afin que le malt de première qualité de Canada Malting se retrouve dans les brasseries du Canada et de partout dans le monde. Elles ont également parlé des différentes voies qui s’offrent à celles qui souhaitent entreprendre une carrière dans le secteur du maltage.
Camille Allonneau (Gestionnaire de Territoire, Prairies canadiennes)
Après avoir œuvré dans le secteur de la boulangerie en France, Camille travaille maintenant à titre de Gestionnaire de Territoire pour Country Malt Group depuis un an et demi. Elle s’occupe des clients de la région des Prairies canadiennes (Alberta, Saskatchewan et Manitoba) et est en poste à la malterie de Canada Malting Company à Calgary (AB).
Qu’est-ce qui vous a incité à entreprendre une carrière dans le secteur du maltage et du brassage?
Camille : J’ai toujours aimé la bière artisanale. En France, je passais tous mes samedis soirs dans une sympathique microbrasserie de Chartres, ma ville natale. À l’époque, je travaillais dans le secteur de la boulangerie et je vendais déjà du malt aux boulangers, alors la transition de la boulangerie au brassage m’a semblé plutôt naturelle!
Qu’est-ce que vous aimez de votre travail?
Camille : Pour moi, rencontrer beaucoup de gens et discuter avec eux est sans doute ce que j’aime le plus de mon travail dans le domaine de la vente. C’est une belle occasion d’échanger des expériences, des conseils, d’élargir nos horizons. Parcourir les Prairies pour rendre visite aux brasseries est aussi une expérience incroyable.
Quelles sont les voies à emprunter pour intégrer le secteur du maltage? Avez-vous des cours ou des possibilités d’apprentissage à suggérer pour les brasseurs et les malteurs?
Camille : Cette année, j’ai suivi le cours en ligne Foundations in Brewing & Packaging (Les bases du brassage et du conditionnement) du Institute of Brewing & Distilling. Je l’ai trouvé extrêmement utile pour apprendre les bases du brassage, et il contient une partie entière sur les principes de base du maltage. Si vous cherchez à développer vos connaissances en brassage et en maltage, je recommande fortement ce cours.
Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui désirent entreprendre une carrière dans l’industrie du maltage ou du brassage?
Camille : Je leur conseillerais de trouver des femmes brasseuses, malteuses ou accréditées Cicerone et d’échanger avec elles, et de se tourner vers des organisations professionnelles de femmes, comme Pink Boots, pour du soutien professionnel. Le secteur brassicole est une communauté tissée serrée, mais le soutien entre les femmes de ce secteur l’est encore plus! Je leur dirais aussi qu’elles n’ont pas à se sentir intimidées par l’environnement presque entièrement masculin des brasseries et des malteries. Je ne me suis jamais sentie exclue au cours de ma carrière, même si j’étais entourée d’hommes. Mes collègues ont toujours été prêts à répondre à mes questions et à me conseiller.
Selon vous, dans quelle mesure l’industrie brassicole a-t-elle évolué au cours des 10 dernières années afin d’encourager davantage les femmes à intégrer ce domaine d’activité?
Camille : Je ne suis pas dans le secteur depuis très longtemps, mais je pense que les femmes sont de plus en plus présentes et qu’elles en savent plus qu’avant sur la bière. Elles tracent désormais leur propre voie. Je connais plusieurs maîtres-brasseuses ici à Calgary, ainsi que des femmes qui sont en voie d’établir leur propre marque de bière ou qui étudient pour devenir Master Cicerone. Il y a de la place pour les femmes dans le secteur brassicole, il suffit de la prendre!
Quel est votre malt préféré de CMC?
Camille : Mon préféré est le malt CMC Pilsen parce qu’il procure des saveurs et des arômes francs : il est parfait comme base pour un large éventail de bières (IPA, lagers, etc.) et offre un goût plus complexe que les variétés à deux rangs régulières.
Quel est votre type de bière préféré en ce moment?
Camille : L’hiver dans les Prairies c’est le retour aux bières plus foncées et plus fortes! Après une randonnée dans la neige, j’aime bien me réchauffer avec une Porter baltique ou une Triple.
Taylor Stigings (coordonnatrice des silos-élévateurs)
Taylor travaille pour Canada Malting depuis janvier 2017. Elle assure la coordination pour les silos-élévateurs et accomplit les tâches administratives pour les deux silos de Niobe. Elle est également la personne-ressource pour tous les autres membres du personnel administratif de l’entreprise en cas de pépins. Elle travaille aussi à la ferme familiale où elle cultive de l’orge de première qualité!
Qu’est-ce que vous aimez de votre travail?
Taylor : Mes collègues sont formidables et c’est ce qui fait en sorte qu’il est si agréable de venir travailler. J’apprécie aussi les liens d’amitié développés avec tous les producteurs au silo-élévateur de Niobe, ainsi que les discussions et les projets auxquels je prends part au sein de l’entreprise.
Quelles sont les meilleures régions du Canada pour la culture de l’orge? Qu’est-ce qui rend les régions productrices d’orge du Canada si propices à la culture de cette céréale?
Taylor : Je dirais que les meilleures régions productrices du Canada sont les provinces des Prairies, et plus précisément le centre de l’Alberta. Je pense que le sol et les conditions météorologiques en été et en automne font en sorte que ces régions se prêtent si bien à la culture de l’orge.
Que penses-tu du soutien de CMC envers les producteurs d’orge canadienne locaux?
Taylor : CMC soutient les producteurs d’orge locaux en leur offrant en premier des contrats de production annuelle. CMC fait aussi de son mieux pour acheter leur production excédentaire d’orge cultivée dans l’année. Avant la COVID, chaque installation de silo-élévateur tenait un barbecue annuel de reconnaissance pour ses producteurs.
Qu’est-ce qui vous a incitée à entreprendre une carrière dans le secteur du maltage (côté céréalier)?
Taylor : J’ai grandi sur la ferme familiale et j’y vis encore. Ça fait partie de moi! Avant d’entrer chez CMC, je travaillais en tant que comptable et je gérais tous les clients agriculteurs. Lorsque j’ai vu l’ouverture de mon emploi actuel, j’ai sauté sur l’occasion de faire un changement. Je dois avouer que c’est sans aucun doute la MEILLEURE décision que j’ai prise pour ma carrière en agriculture.
Quelles sont les voies à emprunter pour intégrer le secteur du maltage ou de l’agriculture? Quel conseil donneriez-vous aux jeunes femmes qui désirent entreprendre une carrière dans le secteur du maltage ou de l’agriculture?
Taylor : Je dirais qu’une personne peut intégrer l’industrie de l’agriculture par la voie des écoles d’agriculture, si elle connaît des gens qui sont dans ce secteur, et elle peut aussi simplement postuler à n’importe quel poste offert, puis gravir les échelons.
Je conseillerais de parler aux gens du secteur agricole qui travaillent dans des domaines qui vous intéressent. Il est possible que vous commenciez au bas de l’échelle, mais l’expérience que vous gagnerez vous aidera à graduer vers différents postes. L’industrie de l’agriculture étant en constante évolution, des tonnes d’occasions se présenteront à vous.
Quel est votre type de bière préféré en ce moment?
Taylor : J’aime bien prendre une bière de blé de temps en temps!
Lori Reams (superviseure de production)
Lori, qui occupe actuellement le poste de directrice de la production de Barret Burston Malting aux installations de Geelong, a fait ses premiers pas dans l’industrie chez Canada Malting Company en mars 2015 dans le cadre du programme de stage en maltage six mois. Elle est ensuite revenue chez CMC en 2017, où elle a occupé le poste de superviseure de production à l’usine de Calgary pendant 18 mois. Dans ce poste, elle était responsable de la production quotidienne des malts de base et de spécialité.
Qu’est-ce qui vous a incité à entreprendre une carrière dans le secteur du maltage et du brassage?
Lori : J’ai en quelque sorte découvert le monde du maltage par hasard en 2013 quand je suis devenue technicienne de laboratoire pour Great Western Malting à Vancouver (Washington). Lorsque j’ai commencé à travailler en maltage, j’ai été inspirée par la passion des gens œuvrant dans ce secteur. Pendant ces années, j’ai rencontré de nombreux brasseurs et malteurs passionnés venant de partout dans le monde.
Qu’est-ce que vous aimez de votre travail?
Lori : J’adore le défi que présente la production de malt. Contrairement à de nombreux environnements de production, il n’y a pas de recette toute faite pour produire du malt. Chaque jour, on doit apporter de légères modifications au processus en fonction des conditions changeantes; on ne s’ennuie donc jamais!
Quelles sont les voies à emprunter pour intégrer le secteur du maltage? Avez-vous des cours ou des possibilités d’apprentissage à suggérer pour les brasseurs et les malteurs?
Lori : Il n’y a pas vraiment de programme de maltage offert aux étudiants universitaires. La meilleure voie serait de suivre un programme en brassage de bière. MAGB offre quelques programmes de certification et je suggère aussi le cours Brewing and Malting Science de la MBAA. J’ai établi des liens avec de nombreuses personnes dans le secteur en suivant ce cours.
Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui désirent entreprendre une carrière dans le secteur du maltage ou du brassage?
Lori : Le secteur du maltage a beaucoup de chemin à faire en ce qui a trait aux femmes dans la production. Profitez des ressources offertes par Pink Boots!
Selon vous, dans quelle mesure l’industrie brassicole a-t-elle évolué au cours des 10 dernières années afin d’encourager davantage les femmes à intégrer ce domaine d’activité?
Lori : On m’a encouragée à m’investir auprès d’autres femmes du secteur au sein de Pink Boots.
Quel est votre malt préféré de CMC?
Lori : Le malt Munich! Il goûte si bon fraîchement touraillé.
Quel est votre type de bière préféré en ce moment?
Lori : J’opte toujours pour une Extra Pale Ale lors d’une journée chaude.
Si vous désirez soutenir davantage la formation des femmes et les possibilités professionnelles dans le secteur brassicole, assurez-vous de précommander le mélange 4th Annual Pink Boots Blend. Vous pouvez le faire auprès de votre directeur des ventes. Pour en savoir plus sur le mélange Pink Boots Blend, cliquez ici.